Bien que partiellement invisibles, les microplastiques sont un problème de taille. Omniprésents dans les eaux marines, ils sont non seulement néfastes pour la nature mais aboutissent dans nos assiettes, notamment via le sel et les fruits de mer.
« Sous les plastiques, la plage » pouvait-on lire sur une pancarte brandie fin juin lors d’une plastic attack dans un supermarché parisien. Ces opérations, nées en Grande-Bretagne, se multiplient partout dans le monde. Elles consistent à enlever et comptabiliser les emballages plastifiés superflus des produits de grande consommation, afin d’alerter sur le problème de la pollution plastique.
Pratique et bon marché, depuis les années cinquante le plastique a fait les beaux jours des industriels et des consommateurs… jusqu’à l’indigestion. La surabondance de ce matériau quasi indestructible, aussi rapide à produire qu’à jeter, engendre une pollution environnementale que l’on ne peut désormais plus ignorer.
